This article was first published on levif.be / 13-02-2020
Après des centres pour réfugiés et sans-abri, le géant de la sécurité G4S exploite désormais des maisons de transition en Belgique. Première étape d’une privatisation inavouée ? Le ministère de la Justice refuse d’expliquer le choix de cet opérateur.
Le 14 janvier dernier, le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) inaugure devant une foule de journalistes la première maison de transition en Wallonie, à Enghien, dans le Hainaut : ” Comment transformer la prison moderne en un endroit de réinsertion ? ” Copié des Pays-Bas, ce concept est une prison à taille humaine qui a pour but de constituer un premier pas vers la réintégration des détenus dans la société. La première maison de transition a ouvert ses portes en septembre 2019 à Malines, Enghien est le deuxième projet pilote en Belgique. Six mois après son lancement, l’unité à Malines est remplie : quinze détenus y séjournent. ” Les participants sont contents et progressent dans le parcours de réintégration. Je suis très satisfait de la manière dont se déroule le projet “, se réjouit Bart Claes, coordinateur de G4S Care, l’exploitant de l’établissement.
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